La dernière rencontre des 20 nations les plus influentes économiquement au monde a donné lieu à une décision importante pour l’industrie des cryptomonnaies. En effet, après une longue concertation, le G20 a fait savoir que le FSB, la BRI et le FMI mettront en place, un cadre juridique pour la réglementation du secteur des actifs virtuels.
Les détails de l’annonce du G20
Le Groupe des 20 a fait savoir que le Conseil de Stabilité Financière (CSF), la Banque des règlements internationaux (BRI) et le Fonds monétaire international (FMI) rendront public des recommandations dans les prochains mois. Ces recommandations concernent un cadre réglementaire pour le secteur des crypto-monnaies au niveau mondial.
Cette décision est le résultat de plusieurs réunions tenues par le G20 avec tous les ministres des Finances et tous les gouverneurs des banques centrales. Selon les résultats de cette série de concertations, le FMI, le BRI et le CSF doivent rendre public un certain nombre de documents.
Lesquels documents établissent les normes pour la mise en place d’un cadre réglementaire pour actifs numériques.
Selon la chronologie établie par le Groupe des 20 nations les plus puissantes économiquement, le CSF fera des propositions. Les propositions du CFS seront orientées sur le cadre juridique pour l’assainissement et la réglementation du commerce des crypto-monnaies.
Le CSF aura également pour mission de superviser et de contrôler toutes les activités en rapport avec les stablecoins et toutes les autres monnaies virtuelles.
De son côté, le FSB sera le premier à rendre public, des documents qui seront publiés en juillet de cette année 2023.
Il est à noter qu’en septembre, le FMI et le CSF présenteront ensemble un document qui fera une synthèse intégrant les perspectives macroéconomiques et règlementaires des actifs numériques.
Le rapport qui sera aussi présenté par le FMI et CSF sera aussi considéré comme une approche de politique globale afin de rendre l’industrie des cryptomonnaies plus fiables.
En dehors de ses autres obligations, le FMI doit publier un rapport indépendant. Ce rapport mettra l’accent sur les potentielles implications macro-financières.
Enfin, la Banque des Règlements Internationaux produira un rapport sur les questions analytiques et conceptuelles. Son rapport prendra aussi en compte, les stratégies possibles d’atténuation des risques liés aux crypto monnaies.
À la fin des travaux de chaque institution concernée, un groupe de travail financier du G20 examinera également l’utilisation des devises virtuelles pour le financement des activités terroristes.
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FMI : l’interdiction des cryptomonnaies toujours d’actualité
Pour le FMI, le CSF et la BRI, la réglementation de l’industrie crypto doit être une priorité pour tous. Par ailleurs, dans une récente interview, la directrice générale du Fonds Monétaire International, madame Kristalina Georgieva est revenue sur l’interdiction des cryptomonnaies.
En effet, elle a indiqué qu’une interdiction formelle et définitive des crypto-monnaies n’est pas encore écartée.
Et pour cause, les devises numériques présentent un risque très élevé pour la stabilité financière sur le plan mondial. Selon elle, le fait que la réglementation tarde à voir le jour constitue un risque encore plus élevé pour les consommateurs et la stabilité financière mondiale.
Elle a également ajouté qu’il y a une grande confusion autour des crypto-monnaies. D’ailleurs, selon ses dires, le Fonds Monétaire International doit faire la différence entre les actifs numériques et les stablecoins émis par les entreprises privées et les devises virtuelles émises par les banques centrales.
Pour madame Kristalina Georgieva, les stablecoins émis par l’État par l’entremise des banques centrales sont fiables, raisonnables et avantageux pour l’économie.
Ce qui n’est pas le cas des actifs numériques émis par des acteurs privés. Lesquels actifs numériques font l’objet d’une grande spéculation qui constitue un danger pour la stabilité de l’économie mondiale.
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