Le spécialiste du metaverse CEEK et l’Université privée américaine Draper située à San Mateo en Californie ont annoncé la création d’une « Hacker House ». Concrètement, il s’agit d’un programme dont l’objectif est de lancer des projets expérimentaux dans le metaverse.
À ce titre, les candidatures sont ouvertes pour rejoindre la « Hacker House ». Les profils recherchés sont des développeurs et des ingénieurs spécialisés dans la réalité virtuelle et le développement de jeux vidéo. Les candidats qui seront sélectionnés résident sur le campus de l’Université privée californienne.
Ainsi, durant plusieurs semaines, ils auront pour mission de développer plusieurs composantes du Metaverse telles que des environnements virtuels liés à la musique, l’art, l’immobilier numérique ou encore des jeux ainsi que les interactions entre les futurs utilisateurs du metaverse à travers leur propre projet.
À terme, les meilleurs projets qui résulteraient du programme « Hacker House » recevront des récompenses en crypto monnaie, en NFT ainsi que des dollars américains. Le prix le plus élevé à remporter est évalué à 50 000 dollars US.
L’ensemble des projets n’appartiendra pas toutefois à leurs créateurs (les candidats retenus qui auront développé les projets) puisque c’est la société CEEK qui en deviendra le propriétaire. Cette dernière reprendra ensuite ces projets pour les développer en interne.
Pour CEEK comme pour l’Université américaine Draper, la création de cette « Hacker House » leur est bénéfique. Pour CEEK, il s’agit d’une aubaine puisque ce programme lui permet de développer un partenariat dans le monde universitaire américain avec tous les avantages qui en découlent (réseaux, contacts, financements, etc.) pour développer son influence.
Pour l’université Draper, ce programme lui permet aussi d’attirer les projecteurs sur son établissement.
N’oublions pas que les universités américaines sont bien différentes des universités françaises en ce sens que les premières fonctionnent comme de véritables entreprises alors que les établissements universitaires français sont publics ; ils dépendent donc de l’État pour fonctionner (notamment pour les financements).
Concernant les candidats qui participeront à la « Hacker House », au-delà de la récompense financière, faire partie de ce type de projets ouvre des portes. Qu’il s’agisse ensuite de travailler pour des entreprises de premier plan dans la web2 ou le web3, ou encore pour développer leur propre business.
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