L’univers des cryptomonnaies est volatile, rythmé par des hauts et des bas, et le lancement récent du token SEI par la blockchain Sei en est un exemple frappant. Dès son apparition sur le marché, le SEI a fait sensation, accumulant rapidement une capitalisation boursière dépassant les 400 millions de dollars en un jour. Toutefois, ce démarrage impressionnant a rapidement été éclipsé par une vague de mécontentement.
Les airdrops, ces distributions de tokens gratuites, sont devenus une tactique courante pour attirer des utilisateurs et favoriser la liquidité. Cependant, ils ne sont pas exempts de complications, tant sur le plan opérationnel que juridique. Sei ne déroge pas à la règle.
De nombreux utilisateurs ont exprimé leur insatisfaction concernant le processus de réclamation des SEI airdropés, notamment en raison de critères d’éligibilité flous et de difficultés pour accéder aux tokens.
L’effervescence autour de ce lancement a également généré un volume d’échanges stupéfiant de 1,6 milliard de dollars en 24 heures, avec des géants tels que Coinbase, Binance et Kraken qui ont listé le SEI. Malgré cela, la désorganisation apparente du processus d’airdrop a semé le doute et la frustration chez de nombreux participants.
Certains n’ont pas pu obtenir les tokens promis au lancement. Sei Labs a tenté de clarifier la situation, indiquant qu’une « période de préchauffage » précéderait la distribution, mais sans fournir de calendrier précis.
Dans ce contexte tumultueux, le hashtag « Sei Scam » est devenu tendance sur Crypto Twitter. La déception était palpable, surtout lorsque les utilisateurs ont réalisé que les récompenses tant attendues de la testnet n’étaient pas distribuées comme prévu. Malgré le support de grandes plateformes comme Upbit et Binance, le ressentiment envers l’équipe était manifeste.
Le réseau principal de Sei, surnommé « Pacific-1 », a été conçu pour optimiser les échanges et gérer efficacement les problèmes de volume et de liquidité. Néanmoins, lors de son lancement, le site officiel de Sei était inaccessible.
De surcroît, alors que de nombreux utilisateurs attendaient avec impatience leurs tokens, l’équipe a annoncé une « période de préchauffage » non spécifiée avant leur distribution.
La Sei Foundation a tenté de répondre aux préoccupations en apportant quelques clarifications. Elle a notamment affirmé que l’airdrop n’était pas officiellement liée au lancement du mainnet. De plus, afin de lutter contre le spam et les liens frauduleux, les canaux officiels de la fondation sur Discord ont été limités.
Quant à la répartition des tokens SEI, Sei Labs a alloué 40 % à son équipe et à des investisseurs privés, 48 % aux réserves de l’écosystème, 9 % à la Sei Foundation et 3 % aux incitatifs de la Binance launchpool.
En conclusion, la vision initiale prometteuse de Sei s’est heurtée à la réalité. Bien que la blockchain de Sei ait été évaluée à 1,8 milliard de dollars après sa cotation, son cours a depuis chuté drastiquement. Le futur de Sei reste incertain, et la communauté crypto attend avec impatience les prochains développements.
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