Pour pallier aux nombreux problèmes monétaires que connaissent de nombreux pays dans le monde, les banques centrales de plusieurs pays se sont lancées dans l’aventure du CBDC. Les CBDC sont des monnaies numériques d’État comme le yuan numérique, le dollar numérique ou l’euro numérique. Cependant, il semble que ces monnaies nationales digitales aient du mal à gagner en popularité auprès du grand public.
Et pour cause, le fait que les CBDC aient tant de mal à gagner en popularité auprès des populations aux quatre coins du monde peut être attribué à un certain nombre de facteurs différents.
En premier lieu, il y très certainement de la méconnaissance de la part du grand public sur le sujet des CBDC, ce qu’elles sont réellement et ce qu’elles représentent (découvrez l’avis de Changpeng Zhao sur les CBDC pour l’industrie crypto).
Aussi, il existe des craintes vis-à-vis du fait de voir le cash et les paiements en espèce disparaître à terme pour être remplacés par des monnaies digitales directement liées aux gouvernements.
Par ailleurs, la vie privée de même que la protection des informations financières personnelles des citoyens pourraient en partie être remises en cause par les CBDC. Souvenez-vous de l’adage qui dit que « qui contrôle l’argent contrôle les gens ».
Également, il est très rare que le grand public soit informé des avantages qu’offrent les CBDC par rapport à la monnaie fiduciaire traditionnelle.
On peut citer par exemple une (probable) plus grande stabilité des cours monétaires, une rapidité accrue des transactions, le fait de pouvoir utiliser son smartphone simplement pour régler ses achats avec des CBDC sans avoir à transporter des pièces de monnaies dans sa poche ou son portefeuille, etc.
En raison de tous ces différents paramètres, l’adoption des CBDC dans le monde n’est qu’à ses balbutiements jusqu’à présent.
Une autre raison possible du faible taux d’adoption des CBDC est que les gouvernements ont adopté une approche légale restrictive pour le commerce et l’utilisation des crypto monnaies à l’intérieur de leurs frontières.
L’Inde est un exemple de ce type de réglementation qui a mal tourné. Cette situation a peut-être fait fuir les utilisateurs potentiels qui ne veulent pas risquer d’enfreindre les lois de leur pays en utilisant les CBDC ou d’autres crypto monnaies comme le bitcoin.
De plus, les gouvernements n’ont pas fait grand-chose jusqu’à présent pour promouvoir les CBDC et informer leur population des avantages qu’elles présentent par rapport aux systèmes traditionnels utilisant la monnaie fiduciaire. Sans doute ont-ils peur des mouvements sociaux qui pourraient en découler.
Par conséquent, les citoyens du monde entier sont largement dans la méconnaissance du véritable potentiel et de la valeur de ces monnaies numériques dans leur vie quotidienne future.
La question de savoir si les populations du monde entier adopteront les monnaies numériques émises par les banques centrales reste ouverte.
Mais si elles ne décollent pas comme prévu, le Bitcoin sera probablement toujours là, attendant patiemment son adoption massive par ceux qui veulent une forme alternative de monnaie au-delà de ce qu’offre la monnaie fiduciaire traditionnelle.
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